Dans le monde, au moins un tiers de l’alimentation destinée à la consommation humaine est gaspillée, soit 1,3 milliard de tonnes (source : FAO). En France, cela représente environ 10 millions de tonnes de nourriture qui sont jetées chaque année (source : ADEME). Depuis 2012, la start-up sociale Eqosphere s'engage dans la lutte contre le gaspillage et ses trois impacts négatifs.

Le gaspillage a un impact environnemental
Si le gaspillage alimentaire était un pays, il se classerait 3ème en émission de gaz à effet de serre, responsable du réchauffement climatique. Le gaspillage alimentaire implique le gaspillage de ressources naturelles nécessaires à la production de l'aliment. Par exemple, la fabrication d'une baguette de pain nécessite 200 litres d’eau.

Le gaspillage a un impact économique
Le gaspillage alimentaire a un prix. En France, il représente entre 12 et 20 milliards d’euros par an (ADEME). Le gaspillage des ménages coûte environ 159€ par an et par personne. Dans le monde, la FAO estime le coût du gaspillage alimentaire à 2 600 milliards de dollars par an.

Le gaspillage a un impact social
Dans un contexte où, en France, 3,9 millions de personnes font appel à l’aide alimentaire (Observatoire des inégalités), lutter contre le gaspillage alimentaire et favoriser le don de produits invendus aux associations de solidarité devient une priorité.
Comment Eqosphere lutte contre le gaspillage :

Créer des réflexes anti-gaspi et une culture de la revalorisation

Contribuer au développement des filières du réemploi et du recyclage

Systématiser le don des invendus à des associations de solidarité

Réduire les volumes de déchets et les transformer en "futurs ex-déchets"
Ensemble contre le gaspillage alimentaire
Rapporteur du comité de pilotage du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire signé en juin 2013, Eqosphere est pleinement investie depuis sa création dans les politiques publiques de réduction du gaspillage :
“ L’expertise et l’implication de l’entreprise sociale EQOSPHERE en font depuis 2012 un partenaire efficace et innovant de la lutte contre le gaspillage alimentaire.”
Guillaume Garot, ancien ministre de l’Agroalimentaire à l'origine du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire
L’objectif 2025 pour la France est de réduire de 50 % le gaspillage sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Celui fixé pour 2025 par l'Union Européenne est de réduire de 30% le gaspillage.
Téléchargez le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire

Le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt est l'un des acteurs pionniers de la lutte contre le gaspillage alimentaire.
La DGAL (Direction Générale de l'Alimentation), entité du ministère, a fait de la lutte contre le gaspillage alimentaire l'une des priorités pour 2014-2017.

L'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) finance de nombreux projets pour la réduction du gaspillage au sein des entreprises privées, des collectivités et des services publics. L'ADEME est sous l'égide du ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer.