Lutte contre le Gaspillage Alimentaire en France : 13 Ans d’Action

Lutte contre le Gaspillage Alimentaire en France : 13 Ans d’Action

Nous venons de vivre bien plus qu’un moment clé : un véritable sursaut collectif.
En effet, le 16 octobre dernier, la Journée mondiale de l’Alimentation et la Journée nationale de Lutte contre le Gaspillage Alimentaire ont fait battre le cœur du pays à l’unisson.
Ce jour-là, la France a parlé d’une seule voix : celle du respect, de la solidarité et de la responsabilité face à la nourriture. Loin d’une simple commémoration, cette date a marqué une véritable prise de conscience nationale. Elle a rappelé, avec force, l’urgence d’agir et la puissance de l’engagement collectif.

Cependant, cette lutte ne se limite pas à un jour. Elle s’inscrit dans le temps, portée par détermination inébranlable, tissée depuis plus de treize années en France. C’est une politique publique structurante, bâtie pas à pas, qui appelle aujourd’hui un engagement total. Parce que préserver notre nourriture, c’est aussi préserver notre avenir.

C’est Guillaume Garot, député de la Mayenne et ancien ministre de l’Agroalimentaire, qui en est le principal héraut politique. Son initiative, lancée en décembre 2012, a marqué le point de départ d’une transformation nationale.

Six mois avant ce premier élan, l’entreprise sociale EQOSPHERE voyait déjà le jour, animée par la même énergie. Transformer la prise de conscience face au gaspillage en action collective. Dès lors, nous travaillons main dans la main avec des acteurs publics, privés et associatifs.

L’Épopée Législative : Quand le Cœur Change la Loi

Un grand pas est franchi avec le 1er Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire en juin 2013. Un moment fondateur auquel nous avons eu l’honneur de participer activement en tant que rapporteur du Comité de pilotage. Mais la véritable onde de choc, le signal fort que la France ne reculerait plus, est arrivé en février 2016 avec la Loi Garot. Détruire volontairement de la nourriture propre à la consommation humaine est alors devenu un délit. Nous avons inscrit l’éthique au cœur de notre droit.

Depuis, cet élan s’est renforcé. Les lois AGEC et EGALIM ont étendu l’obligation morale et légale à l’industrie agroalimentaire et à la restauration collective, exigeant de toutes et tous un diagnostic pour initier une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les pertes qui se produisent tout au long de la chaîne. 

Plus récemment, avec la Loi Climat et Résilience, à la demande inspirante de la ministre de l’ESS Olivia Grégoire, EQOSPHERE a apporté son expertise pour nourrir des propositions favorisant les coopérations innovantes sur les territoires. Car le changement ne vient pas d’un seul lieu, il naît du maillage de l’intelligence et de la coopération.

EQOSPHERE : L’Expertise de Terrain

Cette continuité politique est le miroir de l’engagement constant d’EQOSPHERE : bureau d’études techniques et organisme de formation pionniers, devenus un partenaire de confiance de l’État et des grands groupes, et surtout un acteur de terrain présent depuis le tout premier jour.

Notre action est fondée sur des résultats tangibles. Elle s’appuie sur une longue année d’expérimentations éprouvées, de diagnostics précis, d’innovations concrètes et de partenariats exceptionnels. EQOSPHERE a contribué activement à la co-rédaction de stratégies régionales puissantes, comme la stratégie « Économie circulaire et Loi contre le Gaspillage Alimentaire » pour la Région Île-de-France, et le « Plan d’actions de lutte contre le gaspillage et les pertes alimentaires » de la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ces documents représentent des feuilles de route concrètes pour un avenir plus juste.

Aujourd’hui, nous poursuivons notre mission de contribution et de structuration des politiques publiques, en participant activement à l’élaboration de « l’Agenda 2030 de la Lutte contre le Gaspillage Alimentaire » à l’Assemblée nationale, où nous coordonnons les groupes de travail.

Plus que jamais, nous sommes en première ligne pour accompagner celles et ceux qui refusent l’inertie, qui veulent dépasser les blocages et optimiser les résultats qui plafonnent. L’heure n’est plus à la petite action isolée, mais à la mobilisation générale.

C’est Notre Moment : Engageons la Transformation Collective !

Nous avons tracé le chemin, posé les lois et développé les outils nécessaires grâce à un travail de fond et à des réformes successives. Aujourd’hui, c’est vous qui tenez le levier de l’engagement de la « transition sociétale et alimentaire ».

Entreprises, collectivités, acteurs publics, « consommateurs », votre engagement est déterminant. Nous reconnaissons et saluons la mobilisation de tous ceux qui sont déjà en action. Pour vous, comme pour ceux qui se préparent à s’engager, c’est le moment historique d’intensifier nos efforts pour construire ensemble les solutions de demain. Celles qui feront la différence sur le terrain et se reflèteront positivement dans vos bilans financiers, environnementaux et de responsabilité RSE RSO.

Découvrez sans tarder comment concrétiser cette démarche avec nous, car le gaspillage alimentaire n’est pas une fatalité. Nous pouvons et nous devons le vaincre.

Economie Circulaire : Partenariat Métropole AMP et CRESS SUD

Economie Circulaire : Partenariat Métropole AMP et CRESS SUD

Ce 5 Novembre, l’air vibrait d’une énergie particulière au Pharo, face à la Méditerranée. Nous étions réunis, plus d’une centaine d’acteurs de terrain et éco-organismes, pour un événement qui n’est pas qu’une simple rencontre, mais un véritable combat : les speed meetings : « Économie Circulaire, filières REP et réemploi ». Organisé main dans la main par ESS France, la Métropole Aix-Marseille-Provence et la CRESS Sud, cet événement nous a rappelé une chose essentielle : la transition écologique, ici, n’est plus un concept, c’est une accélération visible et palpable.

Le dirigeant d’EQOSPHERE, vice-président de la CRESS, était présent aux côtés de Vincent Ochier, directeur Economie circulaire de la Métropole et de Aurore Médieu, responsable Transition écologique d’ESS France, pour introduire la rencontre

Nous savons tous, au fond de nous, que le modèle linéaire du « prendre, fabriquer, acheter, jeter » est à bout de souffle. Chaque jour, la réalité nous frappe de plein fouet : la destruction d’un produit invendu génère un volume d’émissions de gaz à effet de serre considérablement supérieur à ce que représente sa simple réutilisation. Ce n’est pas qu’une constatation, c’est une « tragédie environnementale » que nous avons le pouvoir d’arrêter.

De la parole aux actes : la coopération entre la Métropole Aix-Marseille-Provence et la CRESS Provence-Alpes-Côte d’Azur

L’engagement au cœur de cette rencontre, c’est le partenariat exemplaire entre la Métropole et la Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS). Cette coopération n’est pas un accord de façade. Elle est l’illustration qu’en mettant l’intérêt général au centre, on peut démultiplier les solutions.

Nous saluons l’approche proactive de la Métropole, qui ne se contente pas d’observer. Elle a activement cherché à comprendre l’ESS, ses capacités d’innovation, pour créer un pont durable via la commande publique. Imaginez l’impact : le pouvoir d’achat public devient un moteur de développement local pour les acteurs du réemploi. C’est un double objectif gagnant-gagnant : faciliter des solutions concrètes pour les politiques publiques, tout en contribuant au développement économique et social de notre territoire.

Votre rôle face à l’obsolescence programmée

La Loi AGEC (2019) a posé un jalon historique en interdisant aux professionnels de détruire leurs produits invendus non alimentaires. Cela crée un gisement considérable de produits à sauver, pour les filières du réemploi et du recyclage. Meubles, jouets, équipements électroniques, matériaux de construction… toutes ces filières étaient représentées, fortes de leur mission.

Pourtant, un bémol a rappelé le chemin qu’il nous reste à parcourir : l’absence criante de l’éco-organisme textiles. Comment ignorer le drame de la « fast fashion », de ces montagnes de vêtements jetés après quelques usages ?

Votre engagement est désormais la clé. Devant le sort d’un produit jeté pour une simple imperfection ou face à l’accélération de l’obsolescence, la colère monte. Cette frustration est notre moteur : il est temps que nous la canalisions ensemble pour en faire une force d’action concrète.

Agissons, ensemble, dès aujourd’hui !

Ce n’est pas aux seuls acteurs publics de faire le travail. Nous avons la responsabilité de soutenir cette dynamique.

Vous êtes consommateur : privilégiez l’achat d’occasion et le réemploi. Soutenez les structures de l’ESS qui sauvent ces produits !

Vous êtes professionnel : intégrez les critères d’économie circulaire dans vos appels d’offres et vos achats. Cherchez activement les acteurs locaux du réemploi.

Définissez dès maintenant votre action concrète ! C’est le geste que nous attendons tous, car ensemble, nous ferons de l’Économie Circulaire en Provence bien plus qu’une simple transition : une véritable révolution du cœur et de la raison.

YouTube
LinkedIn
LinkedIn
Share
Instagram